3) Chronologie de la censure

13 janvier 1535 : Francois 1er censure les livres

Francois 1er se sent menacé par les idéologies de Luther, et fait interdire l'impression des livres. Mais a peine quelques jours plus tard il annule sa décision mais conserve le principe de la censure qu'il confie a une commission du parlement de Paris.

18 novembre 1548 : Le parlement de Paris interdit la représentation des Mystères

Le parlement de Paris interdit les représentations des Confrères de la Passion, ce qui marque le début du déclin des Mystères au profit du théâtre de la Renaissance. Les Mystères représentaient plus particulièrement la Passion du Christ tout en s'inspirant de légendes et d'histoires populaires.

7 février 1752 : L'encyclopédie est censurée

Le conseil du roi Louis XV interdit l'impression et la diffusion des deux premiers volumes de « l'Encyclopédie » ou « Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers ». Les Jésuites qualifies cet ouvrage comme satirique envers eux, ils le qualifient comme « athée et matérialiste ».Aussi, le contenu politique et philosophique sont critiqués. Et, les thèses développées par l'abbé de Prades, contributeur de l'oeuvre, ont été jugés « contaminées par l'esprit voltairien » selon les membres du conseil.

17 février 1852 : Napoléon censure la presse

Bonaparte établit un ensemble de mesures préventives et de sanctions visant la presse. Donc, il établit une loi interdisant au journaux de rendre compte des débats parlementaires et des procès autrement qu'en reproduisant les procès verbaux officiels. Cependant, la censure des image est rétablie. Les journaux qui ne respectent pas cette lois seront d'abord avertis puis définitivement supprimés s'ils récidivent. Entre mars 1852 et juin 1853, 91 avertissements seront délivrés par le ministre de la Police.

21 novembre 1913 : La censure tsariste s'attaque aux manuscrits de Tolstoi

Trois ans après la mort de l'écrivain, la censure « tsariste » décide de détruire les manuscrits de Tolstoi. Un citoyen engagé mais toujours en rupture avec la politique de son pays. D'ailleurs, après la lecture de Jean-Jacques Rousseau. Notamment, il avait condamné le pouvoir autocratique de son pays ainsi que le rôle de l'Eglise orthodoxe ce qui lui vaut l'excommunication.

12 octobre 1919 : La censure est levée un an après la fin de la guerre

Un an après sa signature, le sénat français ratifie le traité de paix du 11 novembre. La censure préventive instaurés par le ministère de la Guerre le 4 aout 1914 est levée.

17 novembre 1970 : Hara-kiri disparaît des kiosques 

Le journal créer par le professeur Choron subit une fois de plus une interdiction. Son approche ironique de la mort de De Gaules et du traitement journalistique de la tragédie du dancing de Saint Laurent du Pont dépasse les bornes aux yeux de la censure. Hara-kiri disparaît en tant qeu journal quotidien mais paraitra jusqu'en 1985 en tant que journal mensuel.

Octobre 1988 : Ken le survivant fait scandale

TF1 débute la diffusion de « Ken le survivant », un dessin animé adapté du manga de Tetsuo Hara et Buronson qui évoque un univers post-apocalyptique agressif. Initialement destiné a des adolescents âgés de plus de 16 ans, la série est diffusée dans « le Club Dorothée », une émission pour enfants. La phrase « Tu es déjà mort » et les scènes de violence provoquent un scandale et une censure progressive. La série sera retiré des écrans français et certaines régions japonaise, avant la fin des épisodes.